D’accepter ce qui nous arrive. De nous rendre disponibles pour accueillir les évènements gais ou navrants. Tous les évènements de la vie.

Bien sûr il y a des choses inacceptables contre lesquelles on doit se révolter, s’indigner. Marc Aurèle, sage stoïcien disait : « Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes ».

Ne perdons aucune énergie à lutter contre ce qui nous tombe dessus. A travers  les tempêtes, les tsunamisn ce sont des enseignements que la vie nous transmet. Ne plus laisser notre vie être gouvernée par le monde des désirs, ne plus être heureux juste quand nos désirs sont satisfaits, mais laisser se développer en nous une joie simple, un sentiment d’équilibre intérieur.

 Et si on faisait le gros dos pour accueillir l’année qui se présente. Sachons prendre la vague comme le surfeur pour profiter malgré tout de l’énergie de la houle. 

Avançons centrés pour ne pas être déséquilibrés, pour ne pas perdre pied parce que notre existence n’est plus ce que nous désirions qu’elle soit. Ecoutons ce que la vie a à nous dire

Et soyons doux avec nous-mêmes. Prenons soin de nous. L’expression semble aujourd’hui galvaudée mais passons du temps avec nous-mêmes pour nous observer avec lucidité. 

Allons dans la nature dès que nous en avons la possibilité. En éveil. On s’y sent vivant et le mental se met en retrait. « Trois heures dans la nature ? Je me pose une question avant de partir, explique Philippe Guillemant. Et j’ai la réponse ou bien ce n’était pas la bonne question ». 

Lâchons prise. Ouvrons-nous à tout ce qui peut arriver. Bonne année 2021